KAHN (Gustave), 1859-1936 : Poète et critique d’art. Né à Metz le 21 décembre 1859, après une scolarité à l'École des chartes, Gustave Kahn quitte la France pour passer quatre ans en Afrique et rentre en 1885. Il marque son époque en tant qu'écrivain symboliste, animateur de petites revues, critique d'art prolifique et intellectuel engagé. Gustave Kahn écrit le premier recueil de poèmes en vers libres (1887), et est le premier à développer une théorie de ce procédé poétique. Surtout connu pour sa poésie, Kahn écrit aussi des romans, des pièces de théâtre, une histoire du mouvement symboliste ainsi que de nombreux articles de critique. Il joue un rôle clé dans des revues telles que La Vogue, La Revue Indépendante, La Revue Blanche et Le Mercure de France. Il est par ailleurs un amateur d'art compétent et averti qui suit avec attention l'évolution des arts plastiques sur la longue durée, de 1886 à sa mort en 1936. Défenseur du néo-impressionnisme aux côtés de son ami Félix Fénéon, il s'intéresse à plusieurs courants artistiques d'avant-garde. Kahn s'illustre enfin dans les principaux mouvements d'idées de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Il prend ainsi position dans des débats aussi divers que l'anarchisme, le socialisme, le féminisme et le sionisme.
Il est à noter que s'il se prétend le père de la poésie libre, ce titre lui est souvent contesté en faveur de son ami Jules Laforgue. Il décède à Paris le 5 septembre 1936.
Notons ses ouvrages : Palais nomades (1887) ; Les Chansons d'amant (1891) ; Domaine de fée (1895) ; La Pluie et le beau temps (1896) ; Limbes de lumières (1897) ; Le Livre d'images (1897) ; Premières poèmes (1897) ; Le Conte de l'or et du silence (1898) ; Les Petites Ames pressées (1898) ; Le Cirque solaire (1898) ; Les Fleurs de la passion (1900) ; L'Adultère sentimental (1902) ; Symbolistes et décadents (1902) ; Odes de la « Raison » (1902) ; Contes hollandais (1903) ; La Femme dans la caricature française (1907) ; Contes hollandais (deuxième série) (1908) ; La Pépinière du Luxembourg (1923) ; L'Aube enamourée (1925) ; Mourle (1925) ; Silhouettes littéraires (1925) ; La Childebert (1926) ; Contes juifs (1926) ; Images bibliques (1929) ; Terre d'Israël (1933) ; Les origines du symbolisme (1936).
KELLER (Emile), 1828-1909 : Homme politique. Né à Belfort (Territoire de Belfort) le 8 octobre 1828, Emile Keller déjà député du Haut-Rhin à deux reprises sous le Second Empire, se fait élire représentant du Haut-Rhin en 1871 puis du Territoire de Belfort. C’est lui qui dirige la protestation des députés d’Alsace à l’Assemblée nationale de 1871. Elu député du Territoire de Belfort de 1876 à 1881 puis de 1885 à 1889, il ne se représente pas. Considéré comme l’un des chefs du parti catholique, farouchement anti-républicain, il devient comte romain et commandeur de l’ordre de Pie IX. Il décède à Paris le 21 février 1909.
KÉRANFLECH-KERNEZNÉ (Hervé-Charles-Marie-Rogatien de), 1861-1946 : Officier et homme politique. Né à Nantes (Loire-Inférieure) le 22 octobre 1861, Hervé de Kéranflec’h-Kernezné est élu sénateur de droite des Côtes-du-Nord en 1912. Après sa participation au front pendant la Première Guerre mondiale, il est battu aux élections sénatoriales de 1921 et se fait élire député des Côtes-du-Nord l’année suivante, inscrit au groupe de l’entente républicaine démocratique. Il ne se représente pas aux élections générales de 1924 et se consacre à sa vie privée. Maire de Saint-Gilles-Vieux-Marché (Côtes-du-Nord) et conseiller général des Côtes-du-Nord, il décède à Saint-Gilles-Vieux-Marché le 16 décembre 1946.
KERGARIOU (Famille) : Les Kergariou ont été mêlés très intimement à la vie politique de la Bretagne.
Charles-Marie de Kergariou (1846-1897) : Avocat et homme politique. Né le 8 octobre 1846 à Ploubezré (Cotes-du-Nord) de Kergariou est député monarchiste des Côtes-du-Nord de 1885 à sa mort à Paris le 21 mars 1897.
Edgar-Marie-Louis-Auguste de Kergariou (1884-1948) : Officier et homme politique. Né le 26 décembre 1884, lieutenant colonel en retraite, de Kergariou est élu sénateur des Côtes-du-Nord en 1939 et vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il décèdera le 1er août 1948.
KERGOLAY (Henri-Ernest-Marie-Pierre de), 1847-1919 : Propriétaire et homme politique. Né à Paris le 14 septembre 1847, candidat conservateur au Puy, il est élu député de la Haute-Loire de 1881 à 1885 et de 1889 à 1893. Révisionniste, catholique, il s’oppose à la laïcisation des services publics et de l’enseignement primaire ainsi qu’à l’obligation du service militaire pour les prêtres et séminaristes. Battu en 1893, il se retire de la vie politique et décède à Sainpuits (Yonne) le 29 juillet 1919.
KERGUEZEC (Gustave-Yves-Marie-Ange de), 1868-1955 : Publisciste et homme politique. Né à Trégier (Côtes-du-Nord) le 18 mai 1868, d’opinions avancées, ce franc-maçon est élu en 1881 conseiller général de Tréguier. Elu député en 1906, il propose la suppression totale des titres de noblesse. Réélu en 1910, 1914 et 1919, il interpelle le gouvernement sur les incidents d’Odessa (1919), sur la politique en Orient. Devenu sénateur des Côte-du-Nord en 1921, et réélu en 1930, il ne se représente pas aux élections de 1939 et décèdera à Tréguier le 27 décembre 1955.
KERILLIS (Henri Calloc’h de), 1889-1958 : Journaliste et homme politique. Né le 27 octobre 1889 à Vertheuil-en-Médoc (Gironde), après sa participation à la Première Guerre mondiale comme officier de cavalerie et dans l’aviation, Henri de Kerillis publie des comptes rendus de voyages autour du monde, vivants et bien documentés comme De l'Algérie au Dahomey (1925) et Du Pacifique à la mer morte (1931), des ouvrages consacrés à l'analyse de la crise politique internationale et aux problèmes politiques français : Faisons le point (1931), Paris-Moscou en avion (1934) ; Français, voici la guerre (1936) et Français, laisseront nous démembrer la France (1939).
Candidat malheureux aux élections législatives de 1926 et 1932, il est élu député de la Seine en 1936 et fait partie du groupe des indépendants républicains à l’Assemblée nationale. En 1938, il l'un des deux députés non communistes qui votent contre les accords de Munich.
Après la disparition de L’Echo de Paris dont il était devenu chef du service politique, il joue un rôle déterminant dans la création du quotidien L'Epoque. En 1940, L'Époque est suspendu. Kérillis est à Londres le 18 juin 1940 auprès du général de Gaulle à qui il offre ses services. Il part pour New York aux Etats-Unis et, refusant de revenir en France, il se retire dans sa ferme du Long Island où il décèdera le 11 avril 1958.
BOULIC (J.-Y.) : Henri de Kerillis, l'absolu patriote, Presses universitaires de Renne, 1997.
KERMENGUY (Emile-Louis Cillard de), 1810-1893 : Homme politique. Né à Saint-Pol-de-Léon (Finistère) le 1er décembre 1810, de Kermenguy, issu d’une vieille famille de la noblesse bretonne est représentant du Finistère à l’Assemblée nationale de 1871 à 1876. Député conservateur du Finistère de 1876 à 1893, il décède en cours de mandat à Paris le 27 novembre 1893.
KÉROUARTZ (Frédéric de), 1858-1930 : Propriétaire et homme politique. Né à Guingamp (Côtes-du-Nord) le 6 mai 1858, député libéral indépendant des Côtes-du-Nord de 1898 à 1902, Frédéric de Kérouartz est élu sénateur des Côtes-du-Nord de 1912 à 1921. Battu, il abandonne la vie politique et décède à Paris le 26 juin 1930.
Son fils, Oswen-Albert de Kérouartz (1898-1955), ingénieur et homme politique, né à Francwaret (Belgique), le 11 septembre 1898, de Kérouartz sort de l’Ecole centrale des Arts et Manufactures. Elu député républicain de gauche dans le département des Côtes-du-Nord en 1930, réélu en 1932, il s’intéresse particulièrement aux questions agricoles. Battu en 1936, il décède à Paris le 30 août 1955.
KERSAUSON-VIEUX-CHÂTEL (Louis-Joseph-Marie de), 1850-1928 : Propriétaire et homme politique. Né à Morlaix (Finistère) le 7 août 1850, de vieille famille bretonne, Louis de Kersauson-Vieux-Châtel est élu député conservateur du Finistère de 1885 à 1889. Battu, il se retire de la vie politique et décède à Paris le 18 avril 1928.
KERVENOAËL (Emile-Jules-Marie-Gabriel Jouan de), 1862-1945 : Propriétaire et homme politique. Né à Nantes (Loire-Inférieure) le 4 octobre 1862, docteur en droit, Kervenoael est élu député de la Vendée sur la liste du Cartel vendéen d’union nationale en 1924. Non inscrit, il manifeste des opinions d’extrême-droite et, dès ses premières séances à la Chambre, il critique la politique d’Herriot aussi bien en faveur de la SDN « Babel internationale judéo-maçonnerie » que la laïcité. Opposé à l’impôt sur le revenu « avec ses vexations, les inquisitions et les injustices qu’il entraîne », il attaque Caillaux en 1925, alors ministre cdes Finances du cabinet Painlevé. Battu en 1928, il se retire de la vie politique et décèdera à La Verrie (Vendée) le 27 août 1945.
KOECHLIN (Charles), 1867-1950 : Compositeur, pédagogue, théoricien. Né à Paris le 27 novembre 1867, Charles Koechlin est issu d'une famille d'industriels et d'ingénieurs originaire de Mulhouse. Il entre en 1887 à l'École polytechnique et en sort officier d'artillerie en 1889. Suite à une maladie, il met fin à sa carrière militaire et se consacre désormais à la musique. Entré au Conservatoire de Paris en 1889, il suit les cours Taudou pour l'harmonie, de Massenet pour la composition et orchestration, de Fauré pour la composition et de Gédalge pour le contrepoint et la fugue. Vers 1900, il compose ses premières euvres pour orchestre, comme La Nuit de Walpurgis classique (1901-1907) et L'Abbaye (1899-1908).
En 1909, suite à un conflit avec les émules du mouvement d'Indyste de la Schola Cantorum, il fonde avec Ravel et Schmitt «Société Musicale Indépendante» qui a pour but de promouvoir la musique contemporaine.
A partir de 1911, il ajoute de la musique de chambre à son catalogue avec de nombreuses sonates pour divers instruments, 3 quatuors à cordes, un quintette pour piano et cordes (1921), 9 Sonatines pour piano. En 1912 il compose Les Saisons pour orchestre, et jusqu'en 1920 une série de chorals pour orgue et orchestre ou orchestre.
En 1917, il compose les ballets La Forêt païenne et La Divine Vesprée.
A partir de 1917, pressé par le besoin d'argent, il enseigne et se consacre à l'écriture d'ouvrages d'enseignement, sans négliger la composition. On peut citer : Étude sur les notes de passage (1922), Précis des règles de contrepoint (1927),Traité d'harmonie en 3 volumes (1928), Étude sur l'écriture de la fugue d'école (1933).
En 1920, il rejoint le groupe Les Nouveaux Jeunes.
En 1921 il compose le Vingt Chansons bretonnes pour violoncelle et piano ou orchestre, utilisant une harmonie libre inspirée des modes anciens. En 1932, la Fugue symphonique pour orchestre et Cinq Chorals dans les modes du Moyen-âge pour orchestre, toujours la même année, l' Hymne pour ondes Martenot et orchestre.
A partir de 1925, il compose ses oeuvres orchestrales les plus importantes : La Course de Printemps, La Méditation de Purun Baghat, La Loi de la Jungle.
Proche du Parti communiste, il tente de promouvoir une musique pour le peuple dans les années 1930.
En 1933, il rend hommage au cinéma avec The Seven stars symphony qui évoque Douglas Fairbanks, Lilian Harvey, Greta Garbo, Clara Bow, Marlène Dietrich, Emil Jannings et Charlie Chaplin. Suivent L'Album de Lilian (1934), Sept Chansons pour Gladys (1935), Danses pour Ginger (1937), Épitaphe de Jean Harlow (1937)
La Sonatine modale pour flûte et clarinette est de 1935, les Chœurs monodiques de style modal pour l'Alceste d'Euripide de 1938.
La Symphonie d'Hymnes (1910-1933) lui vaut le Prix Cressent en 1936 et Symphonie n° 1 le Prix Halphan en 1937.
En1937, il est président de la Fédération Musicale Populaire, enseigne la polyphonie modale à San Diego en Californie, et à Paris à la nouvelle Schola cantorum, abandonnée par les d'Indystes qui ont créé l'école César Franck en 1935.
Achevés en 1939, Les Bandar-Log forment, avec trois poèmes chantés, un vaste ensemble illustrant le Livre de la Jungle de R. Kipling.
VUILLERMOZ ÉMILE, Histoire de la musique. «Les grandes études historiques», Librairie Arthème Fayard, Paris 1949 (8e édition), p. 443-444
LANDORMY PAUL, La musique française après Debussy.Gallimard, Paris 1943 (6e édition), p. 221-224
RENAUDIN (P.) : L’œuvre de Charles Koechlin, Paris, 1978.
KLOTZ (Louis-Lucien), 1868-1930 : Avocat, journaliste et homme politique. Né à Paris le 1er janvier 1868, Klotz devient avocat et se passionne pour le journalisme. Collaborateur au Volontaire, il en devient le rédacteur en chef en 1895 et, ultérieurement, en restera le directeur politique. Intéressé très vite pour la politique, Klotz est élu député radical-socialiste de la Somme en 1898 et il le restera jusqu’en 1925. A la Chambre, il devient le président de la commissions des Douanes et rapporteur général du Budget. Ce franc-maçon s’impose rapidement comme un spécialiste des affaires financières et c’est à ce titre qu’il accepte le portefeuille des Finances dans le second cabinet Briand du 3 novembre 1910 au 1er mars 1911, du 27 juin 1911 au 21 mars 1913 dans le ministère Caillaux, le premier ministère Poincaré, les troisième et quatrième cabinets Briand. Il travaille principalement à linstauration de l’impôt sur le revenu, qui ne voit le jour qu’en 1914. Pendant toute cette période, il lutte âprement avec le Parlement, et le budget de 1911 ne sera, par exemple, adopté qu’en juillet 1911, soit un an après sa signature. Au moment de la manifestation contre la loi de trois ans du service militaire, il est nommé ministre de l’Intérieur du 22 mars au 8 décembre 1913 dans le cabinet Barthou. Président de la commission du Budget pendant la Première Guerre mondiale, il retrouve le ministère des Finances du 12 septembre 1917 au 19 janvier 1920 dans le premier ministère Painlevé et le second cabinet Clemenceau. Voulant faire payer absolument l’Allemagne, il veut la stricte application de l’article 233 du traité de Versailles qui instaure les réparations. Vue la difficulté de l’Allemagne a payer, Klotz doit multiplier les émissions de bons de la Défense nationale pour parer au plus vite. Pour Clemenceau, Klotz restera « le seul juif qui n’entende rien aux questions d’argent ». Elu sénateur de la Somme en 1925, il finit d’ailleurs par être condamné en 1928 pour escroqueries et chèque sans provision. Il démissionne de son mandat de sénateur et en décembre 1928, est condamné à deux ans de prison. Il décède à Paris le 15 juin 1930.
KRANTZ (Charles-Camille-Julien), 1848-1924 : Ingénieur, professeur et homme politique. Né à Dinozé (Vosges) le 24 août 1848, Camille Krantz est le cousin du vice-amiral Krantz. D’abord ingénieur puis maître des requêtes, il devient ensuite professeur aux Ponts et Chaussées avant de s’intéresser à la politique. Elu député des Vosges de 1891 à 1910, il représente le courant républicain libéral et progressiste à la Chambre puis se faire élire vice-président à l’Assemblée. Nommé ministre des Travaux publics du 1er novembre 1898 au 6 mai 1899 dans le cinquième cabinet Dupuy, il a la mission de préparer « l’intégration » de l’Exposition universelle de 1900 dans Paris, avec le souci de respecter l’harmonie urbaine de la capitale. Toujours dans le même cabinet, il prend le portefeuille de la Guerre du 6 mai au 21 juin 1899 en remplacement de Freycinet démissionaire. En pleine affaire Dreyfus, considéré comme antidreyfusard, Krant raye des cadres d’activité le commandant Cuignet qui avait accusé du Paty de Clam. Mais quinze jours plus tard, il est obligé de faire incarcérer ce dernier pour faux. Battu aux élections de 1910, il entre dans les affaires et décède à Paris le 30 avril 1924.
KRANTZ (Jules-François-Emile), 1821-1914 : Vice-amiral et homme politique. Né à Givet (Ardennes) le 29 décembre 1821, Krantz, cousin de Camille Krantz, sort major au concours d’entrée à l’Ecole navale. Il commande l’un des forts défendants Paris en 1870 et devient chef de cabinet de l’amiral Pothuau au ministre de la Marine l’année suivante. Gouverneur par intérim de la Cochinchine en 1875, il est chef d’état major de la flotte en 1878. Nommé ministre de la Marine du 5 janvier 1888 au 21 février 1889 dans le premier ministère Tirard et le cabinet Floquet, il est alors obligé de mettre sa démission dans la balance pour obtenir le vote de son budget par la Chambre. Il est nommé ministre de la Marine du 19 mars au 10 novembre 1889 dans le second cabinet Tirard en remplacement de l’amiral Jaurès. Il décède à Toulon (Var) le 25 février 1914.
KRAUSS (Philippe), 1861-1904 : Employé et homme politique. Né le 14 janvier 1861 à Lyon (Rhône) dans une famille peu fortunée, Philippe Krauss, orphelin, doit interrompre ses études pour gagner sa vie. Il devient employé dans une fabrique de chocolat de Lyon puis dans une raffinerie de pétrole.
Homme de gauche, il milite dans les milieux « avancés » et devient secrétaire des comités radicaux de Lyon et acquiert une grande popularité dans les milieux ouvriers. Aussi, est-il aisément élu conseiller municipal de Lyon en 1886, puis député du Rhône de 1898 à sa mort. Il s’inscrit au groupe des socialistes parlementaires et fait partie de la commission d’enquête sur « l’affaire du million des Chartreux », mais sa mort survenue à Lyon le 2 octobre 1904 interrompt sa participation aux travaux de la dite commission.
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