Exposition universelle de 1889 : Construction de la Tour Eiffel  

 

1870-1940

 

I

 
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   HISTOIRE DE FRANCE
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70 ans d'histoire (1870-1940)

 

IGNACE (Edouard-Louis), 1862-1924 : Avocat et homme politique. Né à Baccarat (Meurthe-et-Moselle) le 4 janvier 1862, de famille israélite établie en Lorraine, Edouard Ignace et sa famille émigre en France après 1871. Il s’inscrit au barreau de Paris et en 1889, fait la connaissance d’Edouard Lockroy dont il devient le chef de cabinet au ministère de la Marine en 1895 (cabinet Bourgeois), 1898 (cabinet Brisson) et 1899 (cabinet Dupuy). Après un échec aux élections législatives de 1910, il est élu député de la Seine en 1914 et s’impose à la Chambre comme l’un des spécialistes des affaires militaires. Remarqué par Clemenceau, celui-ci le nomme dans son second cabinet sous-secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil et à la Guerre, chargé de la Justice militaire du 17 novembre 1917 au 19 janvier 1920. Perfectionniste dans son travail, il associe son nom à tous les grands procès pour intelligences avec l’ennemi (affaires Bolo, du Bonnet rouge, Malvy, Caillaux, etc.). Réélu député en 1919 et en 1924, il décède à Paris le 23 juillet 1924.

IMMIGRATION :

IMPOT SUR LE REVENU : La réforme de Caillaux régira la fiscalité française jusqu'en 1949, sinon même, par certains aspects, jusqu'en 1959 et 1970. Elle a fait de son auteur une des personnalités les plus en vue de la classe politique française au début du siècle et associe le nom de Caillaux à l'impôt sur le revenu. L'impôt sur le revenu tel que nous le connaissons aujourd'hui a mis près d'un demi-siècle à se mettre en place. La guerre de 1914-1918 a vu la naissance du "système Caillaux", la seconde guerre mondiale a donné lieu aux réformes de 1948, la Vème République à celles de 1959. A la fin du XIXème siècle et au début du XXème, plusieurs propositions visant à l'instauration d'un impôt sur le revenu global sont effectuées. Certaines prévoient que ce revenu global doit être taxé proportionnellement, d'autres qu'il doit l'être progressivement. Les techniques à utiliser diffèrent : le revenu global est soit déterminé administrativement, à l'aide de signes extérieurs, soit par déclaration. En février 1907, Joseph Caillaux dépose son projet de loi instituant un impôt général sur le revenu. Il propose de créer sur le modèle de l'Income Tax une série d'impôts proportionnels et indépendants pour chaque catégorie de revenu et, complémentairement, un impôt progressif sur le revenu global correspondant à l'exemple de l'Einkammensteuer. Adopté par la Chambre des députés le 9 mars 1909, le projet Caillaux est finalement voté le 3 juillet 1914 par la Haute Assemblée. Le législateur procède ensuite en deux temps : la loi du 15 juillet 1914 institue l'impôt général sur le revenu (IGR) et la loi du 31 juillet 1917 crée les impôts cédulaires. La loi "portant fixation du budget général des dépenses et des recettes de l'exercice 1914" est promulguée par le Président de la République Raymond Poincaré. Le Ministre des finances est Joseph Noulens. L'article 5 de la loi précise : "il est établi un impôt général sur le revenu". Cet impôt est destiné à frapper les citoyens d'après leur capacité contributive totale. Il doit faire plus ou moins payer les contribuables selon l'importance de leurs revenus. Son objectif est donc de parvenir à la justice fiscale. L'impôt général sur le revenu s'ajoute aux impôts directs existants. Il atteint les revenus globaux des contribuables, que ceux-ci aient déjà été touchés (revenus fonciers et mobiliers) ou non (traitements, salaires, bénéfices). "Chaque chef de famille est imposable tant en raison de ses revenus personnels que de ceux de sa femme et des autres membres de la famille qui habitent avec lui". Les personnes dont le revenu imposable n'excède pas 5000F sont affranchies de l'impôt. L'impôt tient compte de la situation familiale du contribuable : une déduction de 2000 F sur le revenu annuel est prévue pour les contribuables mariés et toute personne à charge donne droit à une déduction de 1 000 F (pour chaque personne au-delà de la cinquième à charge, la déduction est portée à 1 500 F). L'impôt général sur le revenu est progressif. Il frappe une fraction croissante des cinq tranches de revenus prévues : dans la première (de 5 000 à 10 000 F), le revenu imposable ne vaut que pour 1/5, dans la seconde, que pour 2/5, ceci jusqu'à la cinquième tranche qui taxe dans leur intégralité les revenus supérieurs à 25 000 F. Son taux est minime : 2 %. Sur l'impôt ainsi calculé, chaque contribuable a droit à une réduction de 5 % pour une personne à charge, 10 % pour deux personnes, etc... sans que la réduction puisse être au total supérieure à la moitié de l'impôt. Les contribuables sont tenus de souscrire une déclaration de leur revenu global dans laquelle ils fournissent toutes indications nécessaires au sujet de leurs charges de famille. S'ils ne produisent par leur déclaration dans les deux premiers mois de l'année, leur imposition peut être établie d'office. Il précise que, afin de déterminer, pour chaque contribuable, le revenu total qui doit servir de base au calcul de sa contribution, les revenus provenant de sources diverses sont classés en différentes catégories (revenus des propriétés foncières bâties et non bâties, revenus des valeurs et capitaux mobiliers, revenus des professions libérales, des emplois publics et privés, retraites pensions et rentes viagères, etc...). Pour chaque catégorie de revenus, le revenu net est constitué par l'excédent du produit brut effectivement réalisé sur les dépenses effectuées en vue de l'acquisition et de la conservation du revenu. Le revenu net servant de base à l'impôt est formé par l'ensemble des revenus afférents à chaque catégorie, sous déduction des charges qui grèvent l'ensemble du revenu (intérêts des emprunts et dettes, autre impôts directs acquittés, pertes résultant d'un déficit d'exploitation d'une entreprise commerciale ...). L'impôt général sur le revenu est appliqué pour la première fois à partir de l'année 1916. Il porte sur les revenus réellement acquis au cours de l'année 1915. Le décret du 17 janvier 1917 abroge le décret du 15 janvier 1916 et fournit des indications supplémentaires sur le revenu imposable, les déclarations, le contrôle des déclarations et la taxation d'office. Un autre décret du 17 janvier 1917 fixe des délais supplémentaires aux contribuables empêchés, par suite d'un cas de force majeure, de souscrire en temps utile la déclaration d'impôt général sur le revenu : tout contribuable, mobilisé dans la zone des armées, ou dont la résidence est située dans une localité envahie ou comprise dans la zone des opérations militaires, est présumé se trouver dans un cas de force majeure et dispose, pour produire sa déclaration, d'un délai supplémentaire prenant fin au plus tard trois mois après la date de cessation des hostilités. La loi du 31 juillet 1917 Elle supprime les anciens impôts directs (les quatre vieilles), qui sont seulement maintenus pour les contributions locales au profit des communes et des départements, et établit un impôt sur diverses catégories de revenus. Sont créés des impôts cédulaires qui s'ajoutent à l'impôt sur le revenu global et frappent, de façon inégale, les diverses catégories de revenus (salaires, bénéfices, etc). Les impôts cédulaires sont indépendants et proportionnels. Chacun d'entre eux est calculé sur le revenu net en appliquant un taux qui lui est propre. Les taux les plus faibles touchent les revenus du travail, les plus élevés ceux provenant exclusivement du capital. Il existe six impôts cédulaires : Deux d'entre eux, l'impôt foncier des propriétés bâties et des propriétés non bâties, l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières, sont issus de contributions anciennes • réformées, adaptées et incorporées au système nouveau par la loi du 29 mars 1914. • Les autres sont créés par la loi du 31 juillet 1917. Il s'agit de : o l'impôt sur les traitements et salaires, o l'impôt sur les bénéfices de l'exploitation agricole, o l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux, o l'impôt sur les bénéfices des professions non commerciales. La loi du 31 juillet 1917 précise aussi que l'impôt sur le revenu des capitaux mobiliers établi par la loi du 29 mars 1914 s'applique aux revenus des créances, dépôts et cautionnements. L'impôt sur les revenus provenant des traitements publics et privés, des salaires, pensions etc... porte sur une partie du montant annuel de ces revenus qui dépasse une somme variant selon l'importance de la commune où réside le contribuable et la catégorie de revenu. Le taux de l'impôt est fixé à 3,75 %. Le taux de l'impôt sur les bénéfices agricoles est aussi de 3,75 %. L'impôt sur les bénéfices non commerciaux ne porte que sur une partie du bénéfice net dépassant une certaine somme qui varie suivant la résidence du contribuable. Son taux est également de 3,75 %. Les bénéfices industriels et commerciaux sont taxés à 4,5 %, la portion du bénéfice n'excédant pas 1 500 F étant comptée pour un quart, celle comprise entre 1 500 et 5 000 F pour un demi et le surplus pour la totalité. Le taux de l'impôt sur le revenu des capitaux mobiliers est de 6 %, celui de la contribution foncière des propriétés bâties et non bâties, fixé, en principal, par la loi du 29 mars 1914 à 4 % est élevé à 5 %. Sur les impôts institués sur les revenus par la loi du 31 juillet 1917, chaque contribuable a droit à une réduction de 5 % pour une personne à charge, 10 % pour deux personnes etc... comme en matière d'impôt général sur le revenu. La loi du 31 juillet 1917 élève à 12,50 % le taux de l'impôt général sur le revenu qui avait été établi à 10 % par la loi du 30 décembre 1916. A partir de la loi du 31 juillet 1917, les revenus des contribuables sont donc taxés de deux façons superposées : -l'impôt est établi par catégorie de revenus : c'est l'impôt cédulaire qui s'applique à chaque cédule, avec un barème propre ; -un impôt complémentaire, l'impôt général sur le revenu atteint une deuxième fois les divers revenus nets déjà touchés par l'impôt cédulaire après les avoir additionnés. Il y a finalement 7 impôts, 6 cédulaires et un général. Ces impôts sont perçus par l'Administration des Contributions Directes au moyen de rôles nominatifs à l'exception de l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières, créances, dépôts et cautionnements, recouvré par l'Administration de l'Enregistrement

IMPRESSIONNISME : Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, Paris, 1979

INDEMNITÉS DE GUERRE :

INDÉPENDANT DE PARIS (L’) : Journal national hebdomadaire fondé en 1936 et animé par Henry Lémery, ancien garde des Sceaux, son directeur politique. L’Indépendant de Paris était l’organe de l’Union française pour le salut public et la rénovation nationale.

INDOCHINE FRANÇAISE :

INDY (Vincent d’), 1851-1931 : Compositeur. Né à Paris le 27 mars 1851, Vincent d’Indy est issu d'une famille noble de l’Ardèche. Elève de sa mère, de Diémer, de Marmontel et de Lavignac, il profite surtout des leçons d’orgue et de composition que lui donne César Franck. Il compose ses premières œuvres : les Quatre romances sans paroles, Angoisse, La Chanson des aventuriers de la Mer. Secrétaire en 1876, puis président de la Société nationale de musique en 1890, dont il est l’un des fondateurs en 1871, il devient directeur, de 1904 à sa mort, de la Schola cantorum de Paris, dont il est légalement l’un des fondateurs (1896). Auteur d’un Cours de composition musicale (1902-1909), Vincent d’Indy est, par son action et par son enseignement, l’une des plus grandes figures de la musique française. Avant tout traditionnaliste, il a contribué à la renaissance de la musique ancienne, en faisant notamment connaître les œuvres de Monteverdi et des maîtres français des XVIIème et XVIIIème siècles, et il a tiré de l’œuvre de Beethoven, de Wagner et de Franck un enseignement fondé sur la construction et le développement thématique dans la sonate, dans la symphonie ou dans le drame musical. Ses propres compositions ne sont pas la moindre partie de son œuvre et attestent une maîtrise dans toute la force du terme. Ce sont : de la musique de chambre : des sonates, un Poème des montagnes (1881) pour piano, des quators et un quintette, etc. ; des œuvres symphoniques : Wallenstein (1879-1881) ; Saugefleurie (1885) ; Instar (1897) ; Jour d’été à la montagne (1905) ; Poème des rivages ; Diptyque méditérranéen ; trois symphonies, plusieurs œuvres théâtrales dont Attendez-moi sous l'orme (1882) ; Le Chant de la cloche (1886) ; Fervaal (1897) ; L’Etranger (1901) ; La Légende de Saint-Christophe ; des recueils de chansons populaires, etc. Il a écrit des ouvrages sur Franck (1906), Beethoven (1911) et Richard Wagner (1930). Pendant l'affaire Dreyfuss, il prend le parti des anti-sémites et avec Maurice Barrès adhère à la Ligue de la Patrie Française Officier de la légion d'honneur en 1912, il décède à Paris le 2 décembre 1931. BORGEX (L) : Vincent d'Indy, sa vie et son œuvre, Durand, Paris, 1913 MAILLARD (J. et F) : Vincent d’Indy, le Maître et sa musique. Zurfluh, Paris 1994 SÉRÉ O. (JEAN POUEIGH), Musiciens français d'aujourd'hui. Paris, Mercure de France, 1921 TIERSOT JEAN (1857-1936), Un demi-siècle de musique française, Paris, Alcan, 1918

INFANTERIE :

INFIRMIERES :

INGHELS (Albert), 1872-1941 : Ouvrier et homme politique. Né le 9 mai 1872 à Lille (Nord), cet ouvrier de filature devient militant socialiste dès 1887 et est comdamné le 1er mai 1892 pour son activité politique à un mois d’exil. Cafetier, puis employé à la mairie de Lille, Albert Inghels fonde la fédération nationale ouvrière textile de France dont il est le secrétaire en 1899.Après un échec aux élections législatives de 1902, 1906 et 1910, il est élu dans le Nord de 1914 à 1924. La défense des ouvriers dans la zone occupée le fait condamner à trois ans de prison par un conseil de guerre allemand et interne à Coblentz en 1916, d’où il n’est libéré que le 11 novemebre 1918. Battu en 1924, il devient maire de Tourcoing et, est réélu député du Nord en 1932. Il abandonne la politique en 1936 et décède le 1er juillet 1941 à Nice.

INSTITUTIONS :

INSTRUCTION PUBLIQUE PUIS ÉDUCATION NATIONALE (Ministère de l’) : -5 septembre 1870-17 mai 1873 : Jules Simon, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts -31 janvier 1871 4 février 1871 : Eugène Pelletan, ministre de l'Instruction publique et des Cultes et des Beaux-arts (par intérim) -4 février 1871-22 février 1871 : Pierre-Frédéric Dorian, ministre des Travaux publics, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts (par interim) -22 février 1871 : René Taillandier, secrétaire général du ministère de l'Instruction publique, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts (par interim) -14 août 1872 : Charles de Rémusat, ministre des Affaires étrangères, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts (par interim) -18 mai 1873 25 mai 1873 : William Henry Waddington, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts ; -25 mai 1873-26 novembre 1873 : Anselme Batbie, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts ; -26 novembre 1873-22 mai 1874 : Oscar Bardi de Fourtou, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts ; -22 mai 1874-10 mars 1875 : Arthur de Cumont, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts ; -10 mars 1875 9 mars 1876 Henri Wallon, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts -9 mars 1876 17 mai 1877 William Henry Waddington, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts -17 mai 1877 23 novembre 1877 Joseph Brunet, Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts -23 novembre 1877 13 décembre 1877 Hervé Faye, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts -13 décembre 1877 4 février 1879 Agénor Bardoux, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts -4 février 1879 14 novembre 1881 Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -14 novembre 1881 30 janvier 1882 Paul Bert, ministre de l'Instruction publique et des Cultes -30 janvier 1882 7 août 1882 Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -7 août 1882 21 février 1883 Jules Duvaux, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -21 février 1883 20 novembre 1883 Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -20 novembre 1883 6 avril 1885 Armand Fallières, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -6 avril 1885 11 décembre 1886 René Goblet, ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes -11 décembre 1886 30 mai 1887 Marcellin Berthelot, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -30 mai 1887 12 décembre 1887 Eugène Spuller, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts -12 décembre 1887 3 avril 1888 Léopold Faye, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts, -3 avril 1888 22 février 1889 Édouard Locroy, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -22 février 1889 17 mars 1890 Armand Fallières, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -17 mars 1890 6 décembre 1892 Léon Bourgeois, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -6 décembre 1892 4 avril 1893 Charles Dupuy, ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes -4 avril 1893 3 décembre 1893 Raymond Poincaré Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes -3 décembre 1893 30 mai 1894 Eugène Spuller, ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes -30 mai 1894 26 janvier 1895 Georges Leygues, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -26 janvier 1895 1er novembre 1895 Raymond Poincaré, ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes -1er novembre 1895 29 avril 1896 Émile Combes, ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes -29 avril 1896 28 juin 1898 Alfred Rambaud, ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes -28 juin 1898 1er novembre 1898 Léon Bourgeois, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -1er novembre 1898 7 juin 1902 Georges Leygues, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -7 juin 1902 24 janvier 1905 Joseph Chaumié, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -24 janvier 1905 14 mars 1906 Jean-Baptiste Bienvenu-Martin, ministre de l'Instruction publique des Beaux-arts et des Cultes -14 mars 1906 4 janvier 1908 Aristide Briand, ministre de l'Instruction publique des Beaux-arts et des Cultes -4 janvier 1908 3 novembre 1910 Gaston Doumergue Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -3 novembre 1910 2 mars 1911 Maurice Faure Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -2 mars 1911 14 janvier 1912 Théodore Steeg Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -14 janvier 1912 21 janvier 1913 Gabriel Guist'hau Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -21 janvier 1913 22 mars 1913 Théodore Steeg Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -22 mars 1913 9 décembre 1913 Louis Barthou Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -9 décembre 1913 9 juin 1914 René Viviani Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -9 juin 1914 13 juin 1914 Arthur Dessoyes Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -13 juin 1914 3 août 1914 Victor Augagneur Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 3 août 1914 29 octobre 1915 Albert Sarraut Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 29 octobre 1915 15 novembre 1916 Paul Painlevé Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 15 novembre 1916 12 décembre 1916 Paul Painlevé Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Inventions intéressant la Défense nationale 12 décembre 1916 20 mars 1917 René Viviani Ministre de la Justice, de l'Instruction publique et des Beaux-arts 20 mars 1917 12 septembre 1917 Théodore Steeg Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 12 septembre 1917 16 novembre 1917 Charles Daniel-Vincent Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 16 novembre 1917 27 novembre 1919 Louis Lafferre Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 27 novembre 1919 20 janvier 1920 Léon Bérard Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 20 janvier 1920 16 janvier 1921 André Honorrat Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 16 janvier 1921 29 mars 1924 Léon Bérard Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 29 mars 1924 9 juin 1924 Henry de Jouvenel Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et de l'Enseignement technique 9 juin 1924 14 juin 1924 Adolphe Landry Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et de l'Enseignement technique -14 juin 1924 17 avril 1925 François Albert Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -17 avril 1925 11 octobre 1925 Anatole de Monzie Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -11 octobre 1925 28 novembre 1925 Yvon Delbos Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -11 octobre 1925 28 octobre 1925 Théodore Benazet Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique et professionnel, des Enseignements post scolaires, de l'Education physique et de la Préparation au service militaire -29 octobre 1925 8 mars 1926 Théodore Benazet Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique -28 novembre 1925 9 mars 1926 Édouard Daladier Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -9 mars 1926 22 juin 1926 Lucien Lamoureau Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts -10 mars 1926 22 juin 1926 Théodore Benazet Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique 23 juin 1926 19 juillet 1926 Pierre Rameil Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique et des Beaux-arts 23 juin 1926 19 juillet 1926 Bertrand Nogaro Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 19 juillet 1926 23 juillet 1926 Gaston Bazile Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique 19 juillet 1926 23 juillet 1926 Édouard Daladier Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 23 juillet 1926 11 novembre 1928 Édouard Herriot Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 11 novembre 1928 21 février 1930 Pierre Marraud Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 13 novembre 1928 2 novembre 1929 André François-Poncet Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique et des Beaux-arts 13 novembre 1928 1er mars 1930 Henry Pate Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, chargé de l'Education physique 3 novembre 1929 20 février 1930 Léon Barety Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique 21 février 1930 2 mars 1930 Jean Durand Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 23 février 1930 2 mars 1930 César Hippolyte Joseph Chabrun Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique 2 mars 1930 12 décembre 1930 Jean Morinaud Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, chargé de l'Education physique 2 mars 1930 13 décembre 1930 Pierre Marraud Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 2 mars 1930 13 décembre 1930 Henri Lillaz Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique 13 décembre 1930 27 janvier 1931 Camille Chautemps Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 13 décembre 1930 27 janvier 1931 Antoine Frédéric Brunet Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique 23 décembre 1930 27 janvier 1931 Pierre Albert Jean Martial Tricard-Graveron Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, chargé de l'Education physique 27 janvier 1931 3 juin 1932 Marius Roustan Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts 27 janvier 1931 3 juin 1932 Charles Pomaret Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique 27 janvier 1931 19 février 1932 Jean Morinaud Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, chargé de l'Education physique 3 juin 1932 30 janvier 1934 Anatole de Monzie Ministre de l'Education nationale 3 juin 1932 30 janvier 1933 Marie Jean Philippe Marcombes Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Education nationale, chargé de l'Education physique 4 mars 1933 26 octobre 1933 Hippolyte Roch Aristide Ducos Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Education nationale, plus spécialement chargé de toutes les questions concernant l'Enseignement technique et l'Education physique 26 octobre 1933 25 novembre 1933 Marie Jean Philippe Marcombes Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Education nationale, chargé de l'Enseignement technique 26 octobre 1933 25 novembre 1933 Victor Le Gorgeu Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Education nationale, chargé de l'Education physique 26 novembre 1933 29 janvier 1934 Victor Le Gorgeu Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Education nationale, chargé de l'Enseignement technique 26 novembre 1933 29 janvier 1934 Adolphe François Cheron Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Education nationale, chargé de l'Education physique 30 janvier 1934 8 novembre 1934 Aimé Berthod Ministre de l'Education nationale 30 janvier 1934 4 février 1934 Gustave Doussain Sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale, chargé de l'Enseignement technique 30 janvier 1934 8 février 1934 André Lorgère Sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Education nationale, chargé de l'Education physique 8 novembre 1934 1er juin 1935 André Mallarmé Ministre de l'Education nationale 1er juin 1935 7 juin 1935 Marius Roustan Ministre de l'Education nationale 7 juin 1935 13 juin 1935 Philippe Marcombes Ministre de l'Education nationale 17 juin 1935 24 janvier 1936 Marius Roustan Ministre de l'Education nationale 24 janvier 1936 4 juin 1936 Henri Guernut Ministre de l'Education nationale 24 janvier 1936 9 avril 1938 Alfred Jules Julien Sous-secrétaire d'Etat de l'Enseignement technique 4 juin 1936 10 septembre 1939 Jean Zay Ministre de l'Education nationale 22 juin 1937 17 janvier 1938 Léo Lagrange Sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale, chargé des Sports, des Loisirs et de l'Education physique 18 janvier 1938 12 mars 1938 Léon Courson Sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale, chargé de l'Education physique 13 mars 1938 9 avril 1938 Léo Lagrange Sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale, chargé de l'Education physique, des Sports et des Loisirs 13 septembre 1939 21 mars 1940 Yvon Delbos Ministre e l'Education nationale 21 mars 1940 5 juin 1940 Albert Sarraut Ministre de l'Education nationale INTELLECTUELS : INTÉRIEUR (Ministère de l’) : Léon Gambetta (4 septembre 1870-6 février 1871) Emmanuel Arago 6 février 1871-19 février 1871 Ernest Picard 19 février 1871 5 juin 1871 Félix Lambrecht 5 juin 1871 8 octobre 1871 Auguste Casimir-Perier 11 octobre 1871 6 février 1872 Victor Lefranc 6 février 1872 7 décembre 1872 Eugène de Goulard 7 décembre 1872 18 mai 1873 Auguste Casimir-Perier 18 mai 1873 25 mai 1873 Charles Beulé 25 mai 1873 26 novembre 1873 Albert, duc de Broglie 26 novembre 1873 22 mai 1874 Oscar Bardi de Fourtou 22 mai 1874 20 juillet 1874 François, baron de Chabaud-Latour 20 juillet 1874 10 mars 1875 Louis Buffet 10 mars 1875 23 février 1876 Jules Dufaure 23 février 1876 9 mars 1876 Amable Ricard 9 mars 1876 11 mai 1876 Émile de Marcère 15 mai 1876 12 décembre 1876 Jules Simon 12 décembre 1876 17 mai 1877 Oscar Bardi de Fourtou 17 mai 1877 23 novembre 1877 Charles Welche 23 novembre 1877 13 décembre 1877 Émile de Marcère 13 décembre 1877 4 mars 1879 Charles Lepère 4 mars 1879 17 mai 1880 Ernest Constans 17 mai 1880 14 novembre 1881 Pierre Waldeck-Rousseau 14 novembre 1881 30 janvier 1882 René Goblet 30 janvier 1882 7 août 1882 Armand Fallières 7 août 1882 21 février 1883 Pierre Waldeck-Rousseau 21 février 1883 6 avril 1885 François Allain-Targé 6 avril 1885 7 janvier 1886 Ferdinand Sarrien 7 janvier 1886 11 décembre 1886 René Goblet 11 décembre 1886 30 mai 1877 Armand Fallières 30 mai 1887 12 décembre 1887 Ferdinand Sarrien 12 décembre 1887 3 avril 1888 Charles Floquet 3 avril 1888 22 février 1889 Ernest Constans 22 février 1889 1er mars 1890 Léon Bourgeois 1er mars 1890 17 mars 1890 Ernest Constans 17 mars 1890 27 février 1892 Émile Loubet 27 février 1892 11 janvier 1893 Alexandre Ribot 11 janvier 1893 4 avril 1893 Charles Dupuy 4 avril 1893 3 décembre 1893 David Raynal 3 décembre 1893 30 mai 1894 Charles Dupuy 30 mai 1894 26 janvier 1895 Georges Leygues 26 janvier 1895 1er novembre 1895 Léon Bourgeois 1er novembre 1895 28 mars 1896 Ferdinand Sarrien 30 mars 1896 29 avril 1896 Louis Barthou 29 avril 1896 28 juin 1898 Henri Brisson 28 juin 1898 1er novembre 1898 Charles Dupuy 1er novembre 1898 22 juin 1899 Pierre Waldeck-Rousseau 22 juin 1899 7 juin 1902 Émile Combes 7 juin 1902 24 janvier 1905 Eugène Étienne 24 janvier 1905 12 novembre 1905 Fernand Dubief 12 novembre 1905 14 mars 1906 Georges Clemenceau 14 mars 1906 24 juillet 1909 Aristide Briand 24 juillet 1909 2 mars 1911 Ernest Monis 2 mars 1911 27 juin 1911 Joseph Caillaux 27 juin 1911 14 janvier 1912 Théodore Steeg 14 janvier 1912 21 janvier 1913 Aristide Briand 21 janvier 1913 22 mars 1913 Louis-Lucien Klotz 22 mars 1913 9 décembre 1913 René Renoult 9 décembre 1913 17 mars 1914 Louis Malvy 17 mars 1914 9 juin 1914 Paul Peytral 9 juin 1914 13 juin 1914 Louis Malvy 13 juin 1914 31 août 1917 Théodore Steeg 1er septembre 1917 16 novembre 1917 Jules Pams 16 novembre 1917 20 janvier 1920 Théodore Steeg 20 janvier 1920 16 janvier 1921 Pierre Marraud 16 janvier 1921 15 janvier 1922 Maurice Maunoury 15 janvier 1922 29 mars 1924 Justin de Selves 29 mars 1924 14 juin 1924 Camille Chautemps 14 juin 1924 17 avril 1925 Abraham Schrameck 17 avril 1925 22 novembre 1925 Camille Chautemps 28 novembre 1925 9 mars 1926 Louis Malvy 9 mars 1926 10 avril 1926 Jean Durand 10 avril 1926 19 juillet 1926 Camille Chautemps 19 juillet 1926 23 juillet 1926 Albert Sarraut 23 juillet 1926 11 novembre 1928 André Tardieu 11 novembre 1928 21 février 1930 Camille Chautemps 21 février 1930 2 mars 1930 André Tardieu 2 mars 1930 13 décembre 1930 Georges Leygues 13 décembre 1930 27 janvier 1931 Pierre Laval 27 janvier 1931 14 janvier 1932 Pierre Cathala 14 janvier 1932 20 février 1932 Albert Mahieu 20 février 1932 3 juin 1932 Camille Chautemps 3 juin 1932 30 janvier 1934 Eugène Frot 30 janvier 1934 9 février 1934 Albert Sarraut 9 février 1934 13 octobre 1934 Paul Marchandeau 13 octobre 1934 8 novembre 1934 Marcel Régnier 8 novembre 1934 1er juin 1935 Fernand Bouisson 1er juin 1935 7 juin 1935 Joseph Paganon 7 juin 1935 24 janvier 1936 Albert Sarraut 24 janvier 1936 4 juin 1936 Roger Salengro 4 juin 1936 18 novembre 1936 Marx Dormoy 24 novembre 1936 18 janvier 1938 Albert Sarraut 18 janvier 1938 13 mars 1938 Marx Dormoy 13 mars 1938 10 avril 1938 Albert Sarraut 10 avril 1938 21 mars 1940 Henri Roy 21 mars 1940 18 mai 1940 Georges Mandel 18 mai 1940 16 juin 1940

INTERNATIONALE (L’) : Chant révolutionnaire dont Eugène Pottier, membre de la commune, écrit les paroles en 1871. La musique est composée en 1888 par l’ouvrier Pierre Degeyter (1848-1932). D’abord chantée presque exclusivement dans le Nord, L’Internationale prend son essor après le congrès du parti ouvrier français de 1896. Elle devient le chant des organisations ouvrières françaises au congrès de 1899, puis est adoptée, à l’occasion de congrès internationaux, par les organisations socialistes du monde entier.

INTERNATIONALE (L’) : Publication mensuelle fondée en 1933 pour propager les idées marxistes’léninistes de lunion communiste. Son directéur était J. Latérade. La publication disparaît peu avant la Seconde Guerre mondiale.

INTERNATIONALE COMMUNISTE (L’) : Revue bimensuelle du comité exécutif de l’Intenationale communiste, paraissant dens l’entre-deux-guerre.

INTERNATIONALE DE L’ENSEIGNE-MENT (L’) : Organe de l’Internationale des travailleurs de l’enseignement, fondé en 1921 et disparu en 1939 animé par Georges Cogniot et Emile Krob, militants communistes.

INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE (L’) : Journal de lutte de l’Internationnale communiste des jeunes paraisant dans l’entre-deux-guerres.

INTERNATIONALE DES TRAVAIL-LEURS DE L’ENSEIGNEMENT (ITE) : Organisme communiste fonctionnant entre les deux guerres et ayat pour but « de grouper toutes les organisations natioales des travailleurs de l’enseignement sur le terrain de la lutte des classes ». A la veille de la Seconde Guerre mondiale, la section française de l’ITE était assumée par le professeur Georges Cogniot, député communiste. ISAAC (Auguste-Paul-Louis), 1849-1938 : Administrateur et homme politique. Né à Roubaix (Nord) le 6 septembre 1849, Auguste Isaac devient le président de la Chambre de Commerce de Lyon et membre de très nombreux conseils d’administration. Elu député du Rhône de 1919 à 1924, il s’inscrit au groupe de l’entente républicaine démocratique. Nommé ministre du Commerce et de l’Industrie du 20 janvier 1920 au 15 janvier 1921 dans les deux cabinets Millerand et le ministère Leygues, il s’attache à réduire certaines taxes tout en créant de nouvelles ressources et à lutter contre les syndicats, notamment la CGT, qu’il parvient à faire dissoudre par voie de justice à la suite de la grève des cheminots. Battu aux élections législatives de 1924, il se retire de la vie politique et décède à Lyon (Rhône) le 23 mars 1938.

ISAAC (Pierre-Alexandre-Ildefonse), 1845-1899 : Avocat et homme poltique. Né à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) le 9 janvier 1845, sénateur de la Guadeloupe de 1885 à sa mort, Pierre Isaac s’intéresse de près aux questions coloniales, et surtout à la Guadeloupe et à l’Algérie. Cofondateur en 1898 de la ligue des droits de l’Homme, antiboulangiste et dreyfusard, ce franc-maçon décède à Vanves (Seine) le 5 août 1899.

ISAMBARD (Louis-Edouard), 1845-1904 : Médecin et homme politique. Né à Pacy-sur-Eure (Eure) le 8 mars 1845, Isambard estinterné à Mazas pour son hostilité à l’Empire. Il fait la guerre de 1870 comme médecin-major et, au retour, fonde le comité républicain du canton de Pacy. Conseiller municipal, maire, conseiller général, il est élu député de l’Eure en 1890 sur un programme radical : séparation des églises et de l’Etat, élection démocratique du Sénat, liberté individuelle, affermissement de la République. Réélu député sans interruption, il décède en cours de mandat à Pacy-sur-Eure le 19 juillet 1904.

ISAMBERT (Gustave-Honoré-François), 1841-1902 : Journaliste et homme politique. Né à Saint-Denis-les-Ponts (Eure-et-Loir) le 20 octobre 1841, étudiant en droit à Paris, Gustave Isambert collabore à plusieurs journaux du quartier Latin. Il devient gérant du Courrier du Dimanche en 1862, rédacteur au Temps, puis directeur de L’Indépendant rémois, faisant montre dans tous ses articles de son hostilité à l’Empire. Ami de Gametta, ce franc-maçon est nommé directeur au service de la presse à la Délégation de Tours, puis à Bordeaux en 1871, mais en démissionne avec Gambetta. Il collabore au Paris, à L’Indépendance belge, à La République dont il devient rédacteur en chef. Après trois échecs aux élections législatives, il est élu député de l’Eure-et-Loir en 1889 et s’inscrit à l’union démocratique. Réélu sans interruption jusqu’à sa mort, il décède à Saint-Denis-les-Ponts (Eure-et-Loir) le 14 avril 1902. Il a écrit de nombreux ouvrages dont La vie de Paris pendant une année de la Révolution (1896).

ISNARDS (Charles-Louis-Germain-Marie des), 1876-1964 : Officier et homme politique. Né à Lorgues (Var) le 10 juillet 1876, sorti de Saint-Cyr en 1914 dans la cavalerie, Isnards passe dans l’aviation et devient chef d’aéronautique d’armée. Officier d’état major du gouvernement de Paris, puis du maréchal Fayolle, il est professeur à l’Ecole de guerre et démissionne en 1927. Conseiller municipal de Paris la même année, puis conseiller général de la Seine, il est élu député de ce département en 1936 et siège à droite s’opposant énergiquement au Front populaire qu’il accuse de pactiser avec les tenants du colonialisme et avec ceux du collectivisme, à l’encontre des intérêts du pays. Il lutte ardemment pour le renforcement de la défense nationale. Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au mérachal Pétain. Il décèdera à Paris le 4 janvier 1964.

ISRAËL (Alexandre), 1868-1937 : Journaliste et homme politique. Né à Alger (Algérie) le 25 novembre 1868, Alexandre Israël devient journaliste à L’Eclaireur de l’Est puis rédacteur au Petit Troyen. Elu député de l’Aube de 1919 à 1924, inscrit au parti radical et radical-socialiste, il se fait le défenseurs des petits commerçants, des petits industriels et des artisans. Grâce à Herriot, il devient secrétaire général à la présidence du Conseil en 1924, puis, 1926, est nommé directeur de cabinet du ministre de l’Instruction publique. Dans le troisième cabinet Herriot, il occupe le poste de sous-secrétaire d’Etat à l’Intérieur du 3 juin 1932 au 30 janvier 1934. Il défend les projets concernant les prélèvements du budget spécial de l’Algérie ou les expertises devant les conseils de préfecture. Il est ensuite nommé ministre de la Santé publique du 26 novembre 1933 au 29 janvier 1934 dans le second cabinet Chautemps et fait adopter la loi sur l’exercice de la médecine. Elu sénateur de l’Aube en 1927, réélu en 1930, il décède en cours de mandat, à Paris, le 23 août 1937. Il a écrit quelques ouvrages doont L’Ecole de la République (1931), deux livres sur la

IVRY (Charles d’), 1872-1945 : Né à Beaune, le 4 février 1829, c’était un excellent amateur de musique qui, après s’être fixé à Paris en 1854, avait pris quelques leçons de contrepoint auprès d’Aimé Leborne, Grand Prix de Rome devenu enseignant au Conservatoire de Paris, et de composition auprès d’Aristide Hignard, également Grand Prix de Rome, qui comptera aussi plus tard parmi ses autres élèves un certain Emmanuel Chabrier. Auteur de mélodies vocales, Le Roi de Thulé, Matin et Soir, Fleur de jasmin..., de Litanies à la délivrance, cantique à Notre-Dame de Lourdes et d’un Hymne français, le marquis d’Ivry a écrit aussi quelques opéras : Fatma (Société philharmonique de Beaune, 1847), Quentin Metsys (1854), La Maison du docteur (Dijon, 1855, Choudens) et Omphale et Penélope. Mais curieusement, il eut à subir une douloureuse épreuve avec son opéra Les Amants de Vérone. Rêvant de mettre en musique l’œuvre de Shakespeare5, Roméo et Juliette, qui avait déjà attiré plusieurs autres compositeurs de renom, tels Bellini, avec son opéra I Capuleti e i Montecchi (1830) et Berlioz, avec sa Symphonie dramatique datée de 1839, il s’était mis au travail et un beau jour de 1864 apprenait de la bouche de Liszt lui-même que Gounod était en train de travailler sur le même sujet ! C’est en août 1866 que l’auteur de Faust livrera son manuscrit à Léon Carvalho, directeur du Théâtre-Lyrique, qui créera le 27 avril de l’année suivante son Roméo et Juliette. A l’annonce de cette nouvelle, le marquis d’Ivry se précipita pour terminer sa partition avant celle de Gounod et la fit graver chez G. Flaxand (Paris)6 sous un pseudonyme, avec le titre de : Les Amants de Vérone, opéra en 4 actes et 6 tableaux, imité de Shakespeare, paroles et musique de Richard Yrvid. Le 12 mai 1867, quelques jours seulement après la première représentation de l’opéra de Gounod, une exécution eut lieu dans l’Ecole de chant de Gilbert Duprez, un ancien ténor de l’Opéra, qui fut d’ailleurs très bien accueillie par la presse. Mais, non content de son succès, il se remit à l’ouvrage, l’augmenta d’un acte et transforma quelques passages afin de se distinguer de l’œuvre de son illustre collègue. Cette nouvelle version des Amants de Vérone, drame lyrique en 5 actes et 6 tableaux, éditée à Paris en 1878 à la fois chez Lévy7 et chez Léon Langlois8, fut créée le 12 octobre 1878 en première audition au Théâtre Ventadour. Dédicacée " à son Altesse Royale de Prince de Galles ", elle eut pour interprètes Victor Capoul, 1er ténor à l’Opéra, dans le rôle de Roméo et Marie Heilbronn, de l’Opéra-Comique, dans celui de Juliette. Le musicographe Arthur Pougin, qui eut l’occasion d’entendre cet ouvrage du Marquis d’Ivry, a souligné la valeur de cette œuvre estimant qu’elle avait " de grandes chances de succès ". Hélas, le Roméo et Juliette de Gounod, tant cet opéra est imposant, ne laisse aucune chance de réussite à toute autre version de mise en musique des vers de Shakespeare ! L’auteur malheureux9 des Amants de Vérone est mort à Hyères, le 16 décembre 190310. Le destin a fait que bien plus tard sa petite-fille, Blanche de Richard d’Ivry11 épousait en 1912 un petit-fils de Gounod12, le baron Jacques de Lassus Saint Geniès ! C’est dans cette atmosphère musicale que fut élevé le jeune Charles d’Ivry. Sans doute, du haut de ses onze printemps assista-t-il à la première des Amants de Vérone au Théâtre Vendatour en 1878 et reçut-il les premiers rudiments de musique de son père ? Il rejoignait ensuite le Conservatoire national supérieur de musique de Paris, à l’époque ou Max d’Ollone et Florent Schmitt le fréquentaient également. On y travaillait alors l’harmonie avec Théodore Dubois et Albert Lavignac, la fugue avec André Gedalge et la composition avec Jules Massenet, Gabriel Fauré et Charles Lenepveu. En 1896, il se présentait au Concours de composition de l’Institut avec sa cantate Mélusine et obtenait un premier Second Grand Prix de Rome, derrière Jules Mouquet. Etant atteint par la limite d’âge, il ne put se représenter l’année suivante afin de tenter de décrocher le Premier Grand Prix. C’est Max d’Ollone qui le ravira avec la cantate Frédégonde! Mort le 15 mai 1945 à Drom, commune de Sainte-Eulalie (Cantal),

 
     
 
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